La nourriture, c’est comme une drogue. Du moins, c’est ce que j’ai réalisé à l’âge de 16 ans, lorsque j’ai eu une réaction allergique à la pénicilline. J’ai rapidement trouvé que certains types de nourriture pouvaient aggraver l’urticaire qui avait endommagé l’ensemble de ma peau. Cet événement a suscité mon intérêt pour la nutrition et m’a convaincue d’en apprendre davantage à travers mes études.
Parcours universitaire en nutrition
J’ai commencé à l’Université de Guelph en 1998 où j’ai terminé un baccalauréat en nutrition avec une distinction en 2002. Pendant que j’étudiais à Guelph, j’ai réalisé qu’il y avait encore beaucoup à faire afin de saisir le rôle de la nutrition dans le corps humain. Ceci m’a amenée à l’Université McGill à Montréal, en 2006, où j’ai terminé un doctorat en sciences de la nutrition sous la supervision du DR. Peter Jones. À cette université, j’ai également décidé de compléter mon programme de stages en diététique au Centre universitaire de santé McGill afin d’améliorer mon expérience clinique pour ma recherche. Une fois mon stage terminé en 2007, j’ai décidé de poursuivre mon intérêt pour la recherche sur l’obésité et d’élargir ma formation grâce à des études postdoctorales à la Mayo Clinic (Rochester, MN) sous le mentorat du DR. Michael Jensen. Lors de ma formation, j’ai reçu plusieurs prix des fondations Heart and Stroke, Canadian Diabetes Association et de la Natural Science and Engireering Research Council of Canada. J’ai rejoint l’Université Concordia en 2011 où je suis présentement une professeure agrégée au Département de Santé, de Kinésiologie, de Physique appliquée et d’une chaire de recherche canadienne, niveau II en nutrition clinique. À l’heure actuelle, j’ai publié/soumis plus de 36 manuscrits, plusieurs dans des revues prestigieuses révisées par des pairs. Je suis également une diététicienne par mon adhésion au Collège de Diététiciens en Ontario.
Un programme de recherche étudiant les effets de l’obésité
“ Les résultats de ma recherche vont encourager le développement de meilleures interventions pour l’obésité passant de la prévention des maladies à leur gestion. “
L’objectif de mon programme de recherche est d’étudier l’hétérogénéité de l’obésité, d’une cellule jusqu’à l’ensemble du corps. Je suis déterminée à comprendre les mécanismes qui font en sorte que les gens qui souffrent de problèmes d’obésité sont différents les uns des autres. Ainsi, mon programme de recherche multidisciplinaire se démarque et réunit des techniques uniques en biologie, en physiologie et en nutrition pour étudier les effets de l’obésité qui contribuent à la prise de poids et à la maladie. Ultimement, les résultats de ma recherche vont promouvoir le développement de meilleures interventions pour l’obésité passant de la prévention des maladies à leur gestion.
Apprenez en plus à propos de notre programme de recherche: ici